Ferdinand, étudiant en 3e année : "Les recruteurs accordent une grande importance aux séjours à l'étranger."

Ferdinand, en troisième année de la filière Systèmes électroniques intégrés (SEI) a passé un semestre en échange dans l'une des meilleures universités d’Asie, The Hong Kong University of Sciences and Technology (HKUST).

Quelle filière avez-vous choisi à partir de la 2e année ?


Après avoir effectué deux ans de Classes Préparatoires aux grandes écoles (CPGE) au lycée Lakanal à Sceaux, j’ai décidé d’intégrer Phelma à travers le parcours Physique, Electronique, Télécom. J’ai ensuite intégré la filière Système électroniques intégrés (SEI) pour la multitude de métiers et d’entreprises du secteur. C'est une des filières les plus "couteau suisse" de Phelma, proposant de vastes connaissances en télécommunications, physique, électronique et informatique. Je travaille actuellement en R&D chez Airbus.
 

A quelle période de votre cursus avez-vous choisi de partir à l'étranger et dans quel pays ?


J’ai choisi de partir à l’étranger à la fin de la 1re année, suite aux présentations organisées par l’école sur les différentes possibilités de partir. Je voulais partir soit à la fin de la 2e année, soit en 3e année. Je cherchais un pays anglophone assez loin donc, Canada, Asie du Sud Est, Australie... J'ai finalement sélectionné The Hong Kong University of Science and Technology (HKUST), une jeune université qui s'est hissée parmi les meilleures d’Asie.
 

Quel est l'intérêt pour vous de ce séjour à l’étranger ?


Selon moi, l’atout majeur de ce séjour à l’étranger est l'ouverture aux autres et sur soi-même. On découvre une culture différente, des étudiants différents.

Les universités à l'étranger proposent des dizaines de cours différents. Les autres étudiants de l’université viennent de divers horizons et n'étudient pas du tout les mêmes matières que nous. L’intérêt de partir à l'étranger est également de côtoyer cette riche diversité.

Je suis convaincu que les recruteurs accordent une grande importance aux séjours à l'étranger: hormis la nette amélioration de la langue, un séjour forme à l'ouverture d'esprit et à la capacité de travailler avec d'autres profils que le nôtre. Je trouve qu’avoir effectué un projet de groupe avec des indiens, des chinois, des irlandais ou des coréens permet une ouverture d'esprit immense. Chaque nationalité propose des méthodes et solutions différentes face à un défi. Outre les connaissances techniques, ce sont des qualités recherchées après une école d'ingénieurs.


A-t-il été facile pour vous de préparer votre départ à l'étranger ?


Globalement oui, les services administratifs de Phelma sont très efficaces. Finalement le plus dur est de sélectionner les cours (à choisir parmi des dizaines...) dans l'université d’accueil.
 

Avez-vous bénéficié d'une bourse ?


Je ne suis pas boursier mais j'ai tout de même bénéficié de la bourse de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Explora : environ 1100€ euros pour un semestre.
 

Pour conclure votre témoignage, avez-vous une petite anecdote à nous raconter ?


Je recommande vivement de passer une période universitaire à l'étranger. Etudier à l'étranger permet de rencontrer davantage de personnes que lors d'un stage. J'ai également pu effectuer un stage à l'étranger en 2e année. Un stage est davantage encadré qu'un séjour à l'étranger; on ne rencontre et côtoie pas le même type de personnes.

J'ai passé plus de 8 mois à l'étranger entre ma 2e et 3e année à Phelma. Ces mois en dehors de la France me marqueront à vie !