Phelma JDP 2018 - SAFRAN

Interview croisée de Julien DADOU et Bertrand MADET de SAFRAN : "Les points forts de Phelma : la diversité et le bagage scientifique !"

Interview croisée de Julien DADOU, responsable Qualité et Bertrand MADET et ingénieur logiciel DevOps et Scrum Master chez SAFRAN, tous les deux diplômés Phelma 2002.
Quel a été votre parcours ?

Julien DADOU : J’ai effectué mon PFE de troisième année au sein de Safran Reosc (Filiale de Safran spécialisée dans la conception, réalisation et intégration d’optique de haute performance pour l’astronomie, le spatial, les grands lasers ou l’industrie des semi-conducteurs dans les domaines civil et de défense). J’y ai été embauché dans la foulée comme ingénieur méthodes au sein du département chargé de l’usinage et du polissage des pièces optiques. Toujours au sein de Safran Reosc, j’ai travaillé en tant qu’ingénieur AIT (Assemblage Intégration et Test) : l’une de mes missions a été de développer un banc de contrôle optique permettant de mesurer les performances d’un système opto-mécanique en condition opérationnelle (Vide et froid spatial (30°Kelvin)). En 2007, je suis devenu responsable du pôle « optique » où j’ai commencé à encadrer des équipes d’ingénieurs et techniciens. Aujourd’hui, je suis le responsable qualité de Safran Reosc, une activité très transverse qui n’est pas tournée sur une seule technologie.

Bertrand MADET : J’ai commencé ma carrière comme ingénieur développement logiciels (C, C++, Oracle DB) pour une SSI opérant dans le milieu bancaire. Au bout de trois ans, j’ai intégré SAFRAN Electronics & Defense. La gestion, la programmation et la protection des flux de données sont aussi capitales pour la défense que pour la banque ! Depuis 2016, j’ai intégré SAFRAN Analytics pour mettre à disposition des données externes aux collaborateurs Safran (Python, Spark, Scala, Hadoop, MongoDB, Docker et Kubernetes).

Le cursus Phelma est-il adapté  ?

Julien DADOU : avec le recul, je pense que le cursus ingénieur Phelma apporte une vaste culture scientifique et technique ainsi qu’une méthode de travail. Mon premier travail en tant qu’ingénieur était orienté « mécanique » : assez loin de ma spécialisation à la sortie de l’école. Malgré tout, je me suis adapté et aujourd’hui encore, j’utilise le bagage et les méthodes de travail appris à Phelma.

Pour vous quel est le point fort de Phelma vis-à-vis du monde du travail ?

Bertrand MADET : la diversité des filières de deuxième et troisième années

Julien DADOU : le bagage scientifique est un héritage que l’on gardera toute sa vie