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Témoignage d'un diplomé de la promotion 2013

Alex a suivi le Master recherche Electrochimie et Procédés (ElP). Il témoigne de son parcours avant, pendant et après son passage à Phelma !
Cursus et emploi actuel

Après avoir eu un DUT en Génie Thermique et Energie à l’Université Paul Cézanne de Marseille, je suis me suis orienté en Licence Professionnelle Electricité Electronique Appliquée au Bâtiment au lycée Pierre Gilles de Gennes de Digne les Bains. J’ai ensuite poursuivi en licence Sciences Pour l’Ingénieur à UNIMECA au Technopôle de Château Gombert. S’en est suivi un Master en alternance dans les Systèmes Energétiques et les Energies Renouvelables à l’Université Pascal Paoli à Corte en Corse. J’étais 2 semaines dans un bureau d’études en Génie Thermique sur Marseille et 2 semaines en cours à Corte. Je me suis après orienté vers une année de « spécialisation » dans le Master ElP de Grenoble INP - Phelma. Actuellement, je suis en thèse en Mécanique des Fluides à l’Ecole Centrale Marseille dans le laboratoire IRPHE (Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Equilibres) avec une bourse régionale (PACA) et en monitorat à l’Ecole Centrale Marseille en Génie des Procédés.

Pourquoi avez-vous choisi de faire le master électrochimie et procédés à l'époque ?

J’ai choisi cette formation car lors de mon cursus en Corse, j’ai eu la chance de pouvoir visiter la centrale solaire-hydrogène MYRTE et c’est un secteur qui m’a énormément plu. Les cours qu’on a pu avoir sur l’aspect hydrogène n’étaient pas assez développés et j’ai donc cherché comment me plonger plus spécifiquement dans ce domaine. J’ai également opté pour un master recherche dans le but, si cela était possible, de me laisser la porte de la thèse ouverte.

Comment analysez-vous aujourd'hui ce choix ?

Je ne regrette absolument pas d’avoir effectué cette année complémentaire à Phelma dans ce master ElP car, même si pour moi les cours étaient très nettement plus difficiles que ceux auxquels j’avais l’habitude d’assister, j’ai pu en apprendre d’avantage sur l’électrochimie et sans cette formation je ne serai pas en thèse aujourd’hui. J’ai pu découvrir des nouveaux secteurs tel que la corrosion qui est très présente dans énormément de milieu industriel. L’intégration même avec les élèves ingénieurs n’est pas des plus évidente quand on vient d’un cursus comme le mien mais c’est très enrichissant.

Ce domaine a-t-il d'après vous toujours autant d'avenir aujourd'hui ?

Je pense que le secteur énergétique est un secteur porteur, très porteur même, que ce soit l’aspect hydrogène ou batterie. La corrosion étant extrêmement présente dans beaucoup de secteurs d’activité, que ce soit nouveaux ou anciens, je pense que cette branche sera porteuse encore longtemps. Pour ma part je suis plus orienté vers le vecteur hydrogène, et un problème en France est qu’il n’est pas évident de trouver industrie ou centre de recherche pour travailler. C’est une filière couteuse et peu rémunératrice à l’heure d’aujourd’hui mais je pense que c’est un milieu très porteur si la recherche avance, comme avec McPhy par exemple.

Quels conseils donneriez-vous aujourd'hui à un étudiant s'interrogeant sur l'opportunité de faire ce master ?

Je pense que si le secteur de l’électrochimie t’intéresse, il serait bête de ne pas tenter l’expérience car c’est un secteur qui a beaucoup d’avenir, les cours sont de qualités, les enseignants très présents quand il y a un souci, j’ai plus vécu cette expérience comme étant dans une petite famille. Pour ma part, pour me décider, j’ai contacté le responsable du master avant les inscriptions, j’ai pris rdv, je suis allé le voir, il m’a tout expliqué, ça m’a rassuré et je ne regrette absolument pas mon choix, au contraire ! Les cours ne sont pas forcément évidents pour tout le monde (moi le premier) mais il faut s’accrocher et le stage permet de mettre en application ce qu’on a pu acquérir et c’est à ce moment qu’on se rend compte de la chance d’avoir intégré cette école car de plus, pour la suite, c’est très précieux pour se lancer, que ce soit en thèse ou dans l’industrie.