Alexandre, diplômé Phelma, filière SIM, ingénieur chez SNECMA, groupe SAFRAN

Diplômé en 2013, filière Science et ingénierie des matériaux, Alexandre est ingénieur chez SNECMA, groupe SAFRAN, motoriste et équipementier aéronautique de rang mondial.
Que faites-vous aujourd'hui ?

Je travaille chez Snecma, groupe Safran où j’ai deux activités principales :
- La justification thermomécanique des organes de combustion des moteurs spatiaux. avec différents logiciels de calcul, de simulation éléments finis, je dois dire si les matériaux utilisés, par exemple dans les chambres de combustion, résistent aux conditions extrêmes.
- L’étude de nouveaux procédés matériaux, en partenariat avec des laboratoires (privés ou publiques).

Quel a été votre parcours depuis la sortie de l'école ?

A la fin de mon projet de fin d'études à l’ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales) début Août 2013, on m’a proposé de poursuivre mes travaux en thèse, mais ce n’était pas viable financièrement pour moi. J’ai donc cherché un poste en région parisienne, de préférence pour de grandes entreprises, d'abord uniquement dans l'aéronautique (SAFRAN, Airbus Group), puis dans d’autres secteurs : pétrole & gaz (Technip), électricité (EDF, Areva), automobile (Renault, PSA).

Mi-Février, j'ai été contacté par SAFRAN, pour une offre à laquelle j’avais postulé une semaine plus tôt. 15 jours plus tard, j’étais embauché.

Vos études à Phelma sont-elles en adéquation avec le poste que vous occupez ?

Le poste que j'occupe nécessite de bonnes compétences en calcul ;  c’était à la base un poste pour un ingénieur calcul. Or j’ai une formation d’ingénieur matériaux ! Et pourtant c’est grâce à cela que j’ai eu ce poste.
A Phelma,  j’ai fait de nombreux projets de simulation, de calculs par éléments finis, et j’ai même mis à contribution ces compétences lors de mon stage de fin d’étude.
Plutôt que d’avoir un très bon calculateur sans aucune connaissance des matériaux, l'entreprise a préféré compléter mes compétences en calcul afin que je devienne un calculateur, capable d’avoir un avis critique sur les résultats de son calcul (comportement mécanique des matériaux, leur résistance à divers endommagements qui n’apparaissent pas forcément dans le calcul).

Quelle est, selon vous, la force de Phelma vis-à-vis du monde du travail ?

Phelma est vraiment « à la pointe» : les connaissances et les compétences que j’ai sont en totale adéquation avec ce que l’on me demande. Je connais les problématiques actuelles, et j’apporte même de nouveaux outils à l’entreprise.
Phelma m’a permis d’aborder le monde du travail dans les meilleures conditions possibles, en me donnant les outils nécessaires pour être un vrai plus pour l’entreprise.

Que diriez-vous aux étudiants Phelma vis-à-vis de l'emploi dans votre secteur d’activités ?

L’aéronautique et l’aérospatiale sont des secteurs de haute technologie qui investissent énormément dans la R&D. Ils ne connaissent pas la crise. Pour la filière Science et Ingénierie de Matériaux, assez orientée recherche, c’est une vraie opportunité.

Quelques mots de conclusion

Ce que Phelma m’a surtout permis de faire, c’est de devenir ce que je voulais, pour faire ce que je voulais !