- D'ingénieur recherche et développement dans les entreprises du secteur électronucléaire,
- De chef de projet dans ces mêmes entreprises,
- D'ingénieur d'exploitation auprès des centres de production d'énergie,
- D'ingénieur de sûreté dans les organismes en charge de la sûreté nucléaire,
- De chercheur dans les laboratoires académiques.
D'après Jean-Pierre Longequeue, numéro d'avril 1997 de la revue "Ingénieurs INPG".
L'origine des enseignements nucléaires délivrés à Grenoble remonte à 1955. A cette époque, sous l'impulsion de Louis Néel, le CEA décida de créer le Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble (CENG) et de le doter d'un réacteur de recherche. Cette décision se situait dans le cadre du développement du nucléaire civil prévu par le gouvernement. Mais ce développement risquait d'être freiné car il n'y avait pas de formation d'ingénieurs nucléaires en France. D'où la création de deux enseignements de Génie Atomique, l'un à Grenoble, l'autre à Saclay. Les moyens lourds relevant du CEA, il apparut nécessaire de les coordonner et ils furent placés sous la tutelle de l'INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires) avec, pour le Génie Atomique de Grenoble, un fonctionnement régi par une convention entre l'INPG et l'INSTN.
C'est en 1982 que l'INPG crée un enseignement de Génie Energétique et Nucléaire (GEN).
Contrairement au Génie Atomique disparu de Grenoble depuis, cette formation fait partie d'un cursus normal d'école d'ingénieurs (à l'ENSIEG jusqu'en 1986, puis à l'ENSPG et enfin à Phelma depuis 2008), et ne nécessite pas d'année spéciale supplémentaire. La formation délivrée actuellement permet aux jeunes ingénieurs de s'insérer aussi bien dans l'industrie nucléaire, en plein renouveau, que dans la recherche fondamentale. Elle ouvre des possibilités dans un ensemble de domaines allant de la physique nucléaire et des particules, à la physique des réacteurs en passant par la sûreté, la thermohydraulique, la métallurgie et l'instrumentation nucléaires ... Depuis 1996, la partie nucléaire du GEN évolue en symbiose avec les activités de recherche de ses enseignants, tous chercheurs dans le groupe de Physique des Réacteurs du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC).