Quel a été votre cursus avant d’intégrer Phelma (Bac, DUT/Licence, CPGE,…) ?
Après un Bac S, j’ai suivi deux années de prépa, MPSI et PSI.
Quel parcours de première année avez-vous intégré durant votre 1re année à Phelma ?
J’ai intégré la filière PMP (Physique Matériaux Procédés). La 1re année à Phelma est très généraliste et est donc une excellente préparation au choix de filière. Nous avons de plus l’opportunité de suivre un cours de pré-orientation qui nous permet de vérifier si notre choix de filière est le bon.
Quelle filière avez-vous choisi et pourquoi ?
J’ai choisi la filière Science et Ingénierie des Matériaux (SIM) car je trouve cela incroyable de comprendre les propriétés de tous les matériaux qui nous entourent et de maîtriser leurs procédés d’élaboration. En deuxième année, tous les cours sont liés entre eux. Cette cohérence du programme est très satisfaisante et on sent qu’on se spécialise vraiment dans un domaine.
Parlez nous de l'association Ingénieurs Citoyens et depuis quand êtes-vous investi dans les conférences/négociations "COP" ?
Ingénieurs Citoyens est une association qui rassemble des étudiants de toutes les écoles de Grenoble INP. On y réfléchit au sens que l'on souhaite donner à notre futur métier d'ingénieur. Aujourd'hui, le doute n'existe plus, nos sociétés courent vers une catastrophe environnementale et humaine. Pour changer de trajectoire, il est urgent que les ingénieurs prennent leur part de responsabilité en placant l'environnement au cœur des projets auxquels ils participent. Nous devons sortir du déni généralisé de la situation dans laquelle nous sommes et utiliser toutes nos connaissances pour faire en sorte que la planète reste vivable pour nos enfants. À Ingénieurs Citoyens, nous essayons donc de sensibiliser les étudiants à ces thèmes et apportons des pistes d'action. Ingénieurs Citoyens est également un groupe local de l'association Ingénieurs Sans Frontières France (ISF). Grâce à ISF et au soutien de Phelma, je participe depuis deux ans en tant qu'observateur aux conférences "COP" de négociations internationales sur le climat. Mon rôle est de comprendre la place de la science dans ce processus. Je m'intéresse en particulier aux techniques que les pays signataires des Accords de Paris pensent utiliser pour respecter leurs engagements. Je serai ainsi présent à la COP 24 en Pologne, à Katowice du 8 au 14 décembre ! J'organise ensuite, avec l'association des « Jeunes Ambassadeurs pour le Climat », des interventions dans les écoles d'ingénieurs pour parler de réchauffement climatique. À partir du mois prochain, j'irai également dans les lycées Grenoblois afin de sensibiliser au réchauffement climatique.
Vous avez vous-même participé à l'organisation de conférences sur cette thématique, notamment à Phelma ?
Un des projets d'Ingénieurs Citoyens cette année est d'organiser un cycle de conférences qui traite de problématiques actuelles et de comprendre le rôle des ingénieurs sur les thèmes en question. Les premières conférences ont traité les thèmes suivants : Négociations internationales sur le climat, Enjeux politiques d'internet et Ethique du métier d'ingénieur. Les deux prochaines seront sur les Low-tech (des technologies utiles et à faible impact environnemental) et sur l'Altruisme efficace. Tout le monde est le bienvenu à ces conférences (étudiants, professeurs, administration) et c'est une excellente occasion de débattre de l'enseignement en école d'ingénieur.
Savez-vous vers quel secteur d'activité et quel type d'emploi vous vous orientez ?
Je souhaiterais poursuivre mes études avec un master Science et Politique Enironnementale à Sciences Po. J'aimerais ensuite continuer à faire le lien entre la technique et lla politique environnementale. J'imagine par exemple travailler avec l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie).