Quel a été votre cursus avant d’intégrer Grenoble INP-Phelma ?
Je suis entrée à l’école après deux ans de classes préparatoires aux grandes écoles. J’étais en filière PC au CIV à Sophia Antipolis puis dans une prépa privée à Paris qui s’appelle IPESUP en 5/2.
Avez-vous fait des échanges à l’international ? En tirez-vous parti aujourd’hui ?
Oui, j’ai effectué différents échanges à l’international.
Durant ma dernière année à Phelma, je suis partie au Canada à l’Université de Sherbrooke, j’ai fait mon projet de master en microfluidique. L’université proposait des cours par apprentissage par projet. C’était aussi une façon d’expérimenter le mode de vie nord-américain.
Après l’obtention de mon diplôme, je suis partie aux Etats-Unis dans la Silicon Valley et j’ai travaillé comme ingénieur de caractérisation back-end pour Silicon Microstructures à Milpitas, une entreprise qui fabrique des capteurs de pression.
En Suisse j’ai fait une thèse en biophysique sur la détection de molécule unique par nanopore. En postdoc, j’ai travaillé pour une startup californienne qui s’appelle Vortex Biosciences et qui commercialise un système microfluidique pour le diagnostic pour le cancer à partir de biopsie liquide tel que le sang.
Je trouve que c’est très enrichissant de vivre et de travailler à l’étranger.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis ingénieur-chercheur au CEA de Grenoble, j’ai été titularisée en juin 2017.
Je travaille dans une Unité Mixte de Recherche qui fait partie de la Direction de la Recherche Fondamentale du CEA. Je travaille sur des biocapteurs à l’échelle nanométrique. Cela implique du travail en salle blanche, sur la plate-forme de Nanocaractérisation (PFNC), et sur la plateforme de caractérisation de MINATEC…
Pourquoi avez-vous choisi de travailler à Grenoble plutôt qu'ailleurs ?
J’aime beaucoup le bassin grenoblois, le dynamisme de la presqu’île scientifique et du campus MINATEC et maintenant GIANT. J’apprécie la proximité avec la nature, la montagne et j’aime skier.