Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis actuellement en thèse au laboratoire d'électrochimie LEPMI sur le campus de Grenoble. Je travaille sur les piles à combustible, générateurs électriques prometteurs pour des applications mobiles ou stationnaires. Il semble que je respecte les plans annoncés 3 ans plus tôt !
Quel a été votre parcours depuis la sortie de l’école ?
J'ai eu la chance de trouver dès la sortie de l'école une thèse sur un sujet qui me plaisait, par l'intermédiaire d'un enseignant de la filière EPEE à Phelma, lui-même chercheur dans ce laboratoire.
Vos études à Phelma sont-elles en adéquation avec le poste que vous occupez aujourd’hui ?
En thèse, je me sers quotidiennement des connaissances acquises à Phelma, que ce soit celles ayant un lien direct avec mon domaine d'expertise, comme celles plus généralistes concernant la physique, les techniques de caractérisation, les propriétés des matériaux...
J'ai également l'opportunité d'enseigner à Phelma et je me replonge donc très régulièrement dans les cours que j'ai heureusement conservés.
Je me rends bien compte que cette situation ne représente pas celle de la majorité des étudiants sortant de Phelma.
Quelle est, selon vous, la force de Phelma vis-à-vis du monde de la recherche ?
La force de Phelma, c'est avant tout d'être localisée à Grenoble. Je peux l'observer tous les jours puisque pour ma thèse je suis amenée à me déplacer dans différents laboratoires pour profiter des compétences de chacun. Il y a d'abord des laboratoires rattachés à Grenoble INP dont le LEPMI fait partie, mais aussi des unités de recherche rattachées au CNRS, à l'université Joseph Fourier, au CEA... Nos enseignants à Phelma venant généralement de ces organismes, ils deviennent très vite des contacts privilégiés.