Julien Durst, responsable projet à Axane - Air Liquide : diplômé et engagé dans la vie de l'école

Julien Durst est Responsable de projets développements technologiques autour de l’hydrogène et des piles à combustible au sein d’Air Liquide. Diplômé en 2009 de l’École Nationale Supérieure d’Électrochimie et d’Électrométallurgie de Grenoble (ENSEEG), une des écoles fondatrices de Grenoble INP - Phelma, UGA. Il est aujourd’hui membre du conseil de l’école, et nous raconte son parcours.

Quel a été votre parcours universitaire ?

Je suis passé par un Bac scientifique option physique, obtenu avec mention bien, puis une classe préparatoire aux grandes écoles : PCSI en 1re année puis PSI pour la seconde année. J’ai intégré l’ENSEEG par le Concours Commun Polytechnique (CCP).
 

Est-ce qu’être diplômé de Grenoble INP - Phelma, UGA, a été un avantage pour trouver votre premier emploi ?

Mon cas est un peu particulier car ma première expérience post-Phelma a été une thèse conduite dans un des laboratoires affiliés à l’école Phelma. Le rayonnement scientifique de ce laboratoire m’a permis par la suite d’intégrer d’autres groupes de recherche à l’international. Mon passage par ce qui correspondrait aujourd’hui à la filière « Électrochimie et Procédés pour l’Énergie et l’Environnement « (EPEE), a clairement été un plus qui m’a permis d’intégrer de grands groupes industriels français tels que Saint-Gobain et Air Liquide sur des postes d’ingénieur de recherche et d’innovation.
 

Quel regard portez-vous sur l’école depuis votre départ, et plus spécifiquement depuis que vous évoluez dans l’Industrie locale ?

Le fait que Grenoble soit aujourd’hui un pôle scientifique majeur, classée dans le Top 5 des villes les plus innovantes au monde, n’est pas étranger à la qualité de l’enseignement dispensées par Phelma. En ce qui concerne la filière EPEE, il est très intéressant de voir son évolution au sein de Phelma, autrefois seule école à proposer un enseignement entièrement tourné vers l’électrochimie. La filière reste une formation d’excellence dans les domaines de l’électrochimie et du génie des procédés. Ce socle de formation de qualité est nécessaire pour les enjeux nationaux et internationaux dans le domaine des énergies renouvelables, et plus particulièrement des batteries et de l’hydrogène.


Pour finir, vous faites partie du conseil de Phelma. Quel intérêt avez-vous, avec votre entreprise, à continuer à vous impliquer dans la vie de l’école ?

Ce qui est certainement le plus compliqué dans le parcours d’un élève ingénieur est d’arriver à trouver, à l’issue de sa formation, la bonne filière professionnelle, le bon métier dans lequel il arrivera à s’épanouir et à trouver du sens. Si à travers mon parcours et mon poste actuel au sein d’une entreprise au cœur du plan de relance « Hydrogène » annoncé en 2020, je peux aider les étudiants d’aujourd’hui à se projeter dans le monde professionnel de demain, c’est avec grand plaisir que je le ferai.