Quel a été votre cursus avant d’intégrer Phelma ?
Après le lycée, j'avais pour ambition d'entrer dans une prestigieuse école d'ingénieurs tout en continuant la pratique du sport de haut niveau. C'est à ce moment-là que l'on m'a présenté la Prépa des INP. Mon emploi du temps était aménagé pour me permettre de m'entraîner dans les meilleures conditions malgré les énormes contraintes qu'implique une prépa ingénieur. J'ai donc fait trois ans de classe préparatoire au sein de la Prépa des INP de Grenoble.
Quel sport pratiquez-vous ? Dans quel club ou formation? A quel niveau ?
Je pratique le biathlon au sein du Comité Régional des Sports et Neiges du Dauphiné mais je suis rattaché au club du Ski Nordique Belledonne Chamrousse. J'évolue sur le circuit national mais j'aimerais monter sur le circuit européen dès cet hiver.
Comment avez-vous connu le statut de sportif de haut niveau proposé à Grenoble INP ?
C'est un ancien biathlète et fraîchement diplômé de Grenoble INP, Clément Jacquelin, qui m'a parlé pour la première fois du statut de Sportif de Haut Niveau. Il bénéficiait lui-même de ce statut depuis la Prépa des INP, il m‘a vanté les mérites de ce système bien huilé.
Quels sont les aménagements de votre scolarité que vous permet votre statut ?
Mon statut de sportif de haut niveau me permet d'aménager mon cursus scolaire de plusieurs manières. Tout d'abord, j'ai pu étaler ma première année d'école d'ingénieur sur deux ans et rendre ainsi mon emploi du temps scolaire moins dense. Ensuite, si malgré cela il me faut plus de libérations, j'ai la possibilité de prendre des heures de cours de soutien. Il m'est aussi possible d'avoir recours à un preneur de notes qui m'envoie les cours si je suis en stage ou en déplacement sur des compétitions. Enfin, j'ai accès à un centre médical afin de peaufiner ma récupération, avec entre autres : sauna et bain d'eau froide, kiné, bottes de drainage,...
Avez-vous trouvé un bon équilibre entre vos études et vos activités sportives ou artistiques ?
Les trois ans de prépa ont été vraiment éprouvantes même avec tous ces dispositifs. Néanmoins, cette année j'essaye de trouver le juste milieu entre ma préparation physique et le plan scolaire. En effet, il faut que je suive au plus près un programme d'entraînement très chargé, sans oublier de travailler mes cours. Pour trouver ce bon équilibre, il me semble judicieux de bien connaître son corps et ses limites pour éviter de tomber en surentraînement.
Avez-vous ou allez-vous participer à une grande manifestation nationale ou internationale ?
Chaque année je participe aux championnats de France qui se déroulent fin mars. Tous les meilleurs biathlètes français sont présents, et même ceux qui courent tout l'hiver en coupe du monde. J'ai donc déjà eu la chance de courir avec les frères Fourcade et tous les membres de la Fédération Française.
Pour conclure votre témoignage, avez-vous une petite anecdote à nous raconter ?
Je tiens également à remercier la Fondation Grenoble INP qui m'accompagne dans mon double projet depuis trois ans déjà. En plus de l'apport financier qui me permet de mener à bien le financement de ma saison sportive, la fondation me soutient aussi en établissant un dialogue avec le monde industriel. Cela me permet notamment d'avoir plus de facilité pour trouver des stages en entreprise et de mettre en avant mes qualités d'étudiant-sportif.